dimanche 26 février 2017

Procrastination Time




Parce qu'un Gif je trouve que ça met un peu d'animation et que j'ai rien d'autre à faire à l'instant T.

samedi 25 février 2017

Compte rendu du weekend - Début de l'Aventure 2

Cet après-midi, nous avons enfin commencé l'aventure N°2 de notre campagne, elle fait suite à la fin de l'aventure 1 où nos héros traversaient un portail à la poursuite des Hommes Rats qui avaient enlevé le Professeur Davies.





On a bien rigolé et on a testé les règles de Song of Blades and Heroes légèrement réadaptées à notre sauce. J'avais bricolé des cartes vite fait pour les statistiques des personnages et coupé des batons de mesures courts, moyens et longs dans des vieilles baquettes chinoises et des piques à brochettes. C'est du simple et efficace en attendant de peaufiner de jolies cartes (avec Magic Set Editor par exemple) et de vrais réglettes de mesures.





Voici quelques photos mais la luminosité était pourri donc je prévois d'en refaire certaine pour le résumé de la partie à venir rapidement.













Sinon j'ai rajouté un lien sur le côté du Blog (je le changerai peut être d'endroit) qui mène à une page Pinterest que je viens de créer pour recenser des tonnes d'Artworks que j'aime et qui symbolisent bien toutes mes influences, c'est juste pour le plaisir et pour les curieux. En effet, je suis un gros collectionneur et l'une des choses qui m'influence et me guide le plus dans mes achats, que ce soit pour des BD, jeux, livres... c'est l'Artwork. J'adore toutes ces images qui nourrissent mon imaginaire et sont souvent le point d'entrée pour découvrir des univers fantastiques qui eux vont nourrir mes inspirations. Donc j'ai eu envie de compiler ces milliers de fabuleuses images qui font partie intégrante de ma culture fantastique.

jeudi 16 février 2017

Petite figurine supplémentaire qui rejoint notre bestiaire iconoclaste

Vous savez, si vous lisez ce Blog que nous jouons dans un univers ultra fun et ne nous embêtons pas avec le réalisme ou le purisme, tout est bon pour faire avancer notre délire. Alors oui j'aime les belles figurines bien peintes mais j'aime aussi les conversions de jouets vite faite, les bricolages maisons parfois bizarres mais qui au final donnent plutôt bien sur une belle table, les figurines qui n'ont rien à voir avec le hobby mais que l'on détourne et intègre à notre sauce...

La preuve en images de quelques créatures qui ont rejoint les rangs de nos figurines pour du fun et de l'originalité même si parfois c'est vraiment abusé (mais j'assume). En plus mon fils prend un malin plaisir à me faire retoucher tous ses vieux Gormiti, Pokemon...


























Tout ça nous mène à la dernière petite bébête qui va rejoindre nos troupes, les Chasseurs de Démons dont je parlais dans mes derniers Post dans un premier temps, puis je compte en faire la bébête de compagnie d'un de nos héros par la suite et elle aura des pouvoirs de type créer un champ de protection. Bref c'est juste un petit jouet Pokemon ou j'ai rajouté 2 cornes en Milliput et que j'ai repeint dans ses couleurs d'origines. Mignon non !!!





mardi 14 février 2017

Inspiration - Tzompantli (Mur de crânes)

En lisant un vieux Science & Vie Junior de mon fils, je suis tombé sur un article évoquant la découverte d'un tzompantli, un autel aztèque composé de dizaines de crânes. Ces ossements anciens appartiendraient à des personnes décapitées par des prêtres lors de cérémonies sacrificielles, ils ont été mis au jour dans le centre historique de Mexico où se dressait autrefois la Grande Tenochtitlan.




Cette découverte a été faite dans le cadre de fouilles effectuées par les experts de l’INAH dans le centre historique de Mexico où les Aztèques ont fondé la cité de Tenochtitlan.

Le tzompantli (une structure de poteaux en bois sur lesquels étaient empalés les crânes humains des victimes sacrifiées en Mésoamérique), selon les enquêteurs, était situé dans la zone du Templo Mayor, la grande pyramide qui a dominé le siège de l’empire et sur laquelle les conquérants espagnols ont construit la cathédrale métropolitaine.

Les chercheurs, qui poursuivent avec soin l’excavation, ont estimé que la plate-forme mesure environ 34 mètres de long et environ 12 mètres de large, et au vu de ses caractéristiques, elle a dû être érigée à l’étape 6 de la Grande Tenochtitlan, entre 1486 et 1502 de notre ère.

Les scientifiques supposent que les décapitations qui ont donné lieu à ce genre d’offrandes rituelles sont liées à l’ancien jeu de balle durant lequel les joueurs étaient décapités après la partie, et d’autres cérémonies au caractère sacré.

Les études ont révélé que les crânes appartiennent principalement à de jeunes adultes de sexe masculin, mais il y a aussi certainement des crânes appartenant à des femmes et des enfants.

Les chercheurs révèlent également que cette découverte est cohérente avec les sources historiques des conquérants espagnols, Hernán Cortés et Bernardo Diaz del Castillo, dans leurs récits évoquaient l’existence d’un tzompantli dans le domaine du Templo Mayor.

On estime que les Aztèques ont fondé Tenochtitlan en 1325 pour développer un empire qui a dominé les peuples environnants, mais avec l’arrivée des conquérants espagnols cette cité a été condamnée en 1521.

Pour Eduardo Matos, chercheur émérite à l’Institut national d’anthropologie et d’histoire (INAH), le tzompantli était une représentation mexica, à la fois un avertissement envers les ennemis, en rapport avec le jeu de balle et la guerre. C’était également commun aux autres cultures méso-américaines comme la culture maya ou tolteca.




Un « tzompantli » est une structure de poteaux en bois sur lesquels étaient empalés les crânes humains des victimes sacrifiées en Mésoamérique.




Étymologiquement, ce mot nahuatl est composé de « tzom » (crâne) et « pantli » (mur).

Entre des rangées de pieux étaient fixées des perches sur lesquels on enfilait par les tempes les crânes des victimes. Il en existait une autre version, plus fréquente chez les Mayas, où les crânes étaient enfilés sur des perches verticales.

On en trouve des représentations dans divers codex du XVIe siècle, notamment une version miniature sur la célèbre première page du codex Mendoza, qui représente sans doute symboliquement le tzompantli du principal centre cérémoniel de Mexico-Tenochtitlan, le Templo Mayor. Une autre illustration est celle du codex Ramírez (es) (1587) où un tzompantli est dessiné à côté d'un autel sacrificiel.





Bernardino de Sahagún nous en donne un exemple curieux, accompagné d'une image dans le manuscrit : lors de la conquête de Tenochtitlan par les Espagnols, les Aztèques, ayant capturé des soldats espagnols et des chevaux, les sacrifient et « [...] lorsqu'ils ont été immolés, alors ils ont enfilé sur des baguettes les têtes des Espagnols ; ils y ont piqué aussi les têtes des chevaux. En bas ils les ont placées, et les têtes des Espagnols ils les ont mises plus haut ».

On a également trouvé sur plusieurs sites archéologiques mésoaméricains des bas-reliefs représentant des tzompantlis, notamment sur le site aztèque du Templo Mayor ainsi que celui maya de Chichén Itzá.




Une bonne idée pour un décors ou pour illustrer les rituels d'une tribu dans un contexte Pulp, genre Terre Creuse ou Sword & Sorcery. Cela pourrait aussi servir comme culte ou rituel pour un peuple du Multivers, il n'y a plus qu'à...

Artworks - Zdzisław Beksiński

En regardant ce Tumblr dont j'ai déjà parlé à plusieurs reprises et au milieu d'illustrations SF des années 70 et 80 toutes plus géniales les unes que les autres j'ai été attiré par le travail de cet artiste.

Zdzisław Beksiński (né le 24 février 1929 à Sanok – mort le 21 février 2005 à Varsovie) est un peintre, photographe, dessinateur et sculpteur polonais illustre, de tendance surréaliste et fantastique.




C’est à Sanok, petite commune agreste du sud-est de la Pologne, que Beksiński vit le jour.

Après qu’il eut étudié l’architecture à Cracovie, il retrouva sa ville natale où il travailla pendant quelques années en tant que chef de chantier.

Commença alors à poindre son intérêt pour la photographie d’art, le photomontage, la sculpture et enfin le dessin. Ses premières réalisations sculpturales étaient de plâtre, de métal, voire de fil de fer. En rupture abrupte de ce ton, ses photographies, en noir et blanc, relevaient du genre figuratif, et comportaient bon nombre de visages affouillés, de paysages ravagés et de corps déchus. Sur des clichés où l’outrance seule est concevable, se pressent les images de poupées cauchemardesques, rappelant celles de Hans Bellmer, aux faces à moitié arrachées.

Dès 1964, Beksiński centra son activité artistique sur la seule peinture. À rebours de son travail sculptural fait d’abstractions, ses premières « huiles » ne toléraient que la figuration, sur laquelle il se focalisera d'ailleurs jusqu'à sa mort.

De 1970 à environ 1990, sa création fut visitée par une inspiration fantastique où il excella ; conquis et émerveillé, le public lui a manifesté une admiration inconditionnelle.

Sa création aux dimensions mythiques, empreinte d'une intuition plus intime et plus obscure que la rationalité, mettait en scène des squelettes jonchant des déserts post-apocalyptiques, des zombies et d'autres morts-vivants hagards renvoyant aux notions de sacrilège et de profanation. Y étaient délibérément bafoués le « bon goût » trop convenu, la décence et la sérénité ; Beksiński impose une vibration qui fait corps avec la mort, la décomposition, la dégradation. Autant de stridences qui suffoquent le spectateur – le tout peint avec force détails et une précision stupéfiante.

Etrangement, Beksinski pensait que sa peinture était mal comprise, et que son message était perçu comme humoristique. A l’en croire, ses tableaux n’étaient en rien morbides, ils se donnaient comme les instruments d’un persiflage insistant. D’où sa surprise – feinte ou réelle – que cette pierre angulaire de sa création échappât au spectateur.

Beksiński soutenait peindre à la manière d’un artiste abstrait, visité par le seul souci de la forme, de la composition et des équilibres entre les représentations.

Mélomane érudit, Beksiński ne pouvait peindre sans écouter de la musique.

Sa première grande exposition de peinture, organisée en 1964 à Varsovie par le critique d'art Janusz Bogucki, s'est avérée être un grand succès, et tous les tableaux qui y furent exposés furent vendus. Au cours des années 1980, les travaux de Beksiński ont acquis une renommée internationale, d'abord en France, puis en Allemagne, en Belgique et au Japon grâce aux efforts de Piotr Dmochowski, son ami et propagateur. Celui-ci a fait plusieurs expositions du peintre, a édité plusieurs publications sur papier et a produit un film sur l'artiste ("Hommage à Beksiński"). Il a aussi créé à Paris, dans les sous-sols de sa galerie d'art, un petit "musée de Beksiński" où il exposait ses tableaux en permanence pendant les années 1989-1995, rue Quincampoix, près du Centre Pompidou.

En 1977, Beksiński quitte Sanok et s'installe à Varsovie. Mais avant de déménager, il brûle plusieurs de ses tableaux dans l'arrière-cour de sa maison, hélas sans en garder de traces photographiées. Il estimait que certains de ces travaux étaient "trop personnels", alors que d'autres étaient, selon lui, maladroits. Perfectionniste, il était capable de sacrifier plusieurs journées de travail et d'abandonner un tableau presque achevé (pour en peindre dessus un tout autre) s'il ne le trouvait pas satisfaisant.

Les années 1980 ont représenté une période transitoire dans l’art de Beksiński, qui a débouché à partir de 1990 environ sur une peinture moins colorée, réalisée sur fond plat, délaissant au bénéfice d’un style plus dépouillé, les effets d’ombres et de lumières.

Au terme des années 1990, il devait découvrir un nouveau champ d’exploration : les techniques conjuguées de la photocopie et de l’informatique. Tout en continuant donc la peinture et le dessin auquel il était revenu entre-temps, il réalisa à ce moment de nombreuses « gravures » et photomontages sur ordinateur.

D’après les explications de l’artiste, ses toiles et ses dessins procédaient de deux tendances qu’il définissait respectivement comme « baroque » et « gothique » ; la première ancrée aux représentations des sujets et à l’atmosphère était corrélée à sa période fantastique, la seconde hantée par une quête de la pure forme a précédé sa mort.

Cette même période, sur le plan personnel, lui fut infiniment éprouvante. Son épouse, Zofia, dont il était très épris, décéda dans des circonstances cruelles ; un an plus tard, à la veille de Noël 1999, son fils Tomasz – présentateur à la radio – se suicidait.

Homme charmant, spirituel, toujours souriant, son esprit était vif, et son intelligence remarquable.

Beksiński ne quitta jamais la Pologne; il ne prit jamais l’avion, et n’assista jamais aux vernissages de ses expositions ; il vivait cloîtré chez lui, là où il se sentait le plus à l’aise.




Après avoir reçu 17 coups de couteau, Beksinski fut retrouvé mort, le 21 février 2005, dans son appartement de Varsovie. Le fils de son factotum, Robert Kupiec, un adolescent, fut arrêté peu après. Il passa aux aveux et fut condamné à vingt-cinq années d’emprisonnement ; son complice Lukasz Kupiec à cinq. Selon les dires de l’assassin, le mobile était un refus de prêt de la part de Beksiński.





Que pourrait bien inspirer un homme tellement ravissant pour produire des images tellement terrifiantes ? On l’ignore. En effet, l’esprit de Beksiński était aussi mystérieux que son art. Il n’a jamais donné un titre à ses peintures, laissant les interprétations libres aux spectateurs. Il est aussi intéressant de remarquer que son propre regard sur ses œuvres était souvent différent de celui des autres gens: Malgré l’imagerie d’horreur qui les dominait, Beksiński prétendait que ses peintures étaient plutôt « optimistes », et certaines mêmes, « humoristes ».

Il est difficile de chercher des influences d’autres artistes dans ses œuvres, car, en réalité, Beksiński n’était pas vraiment intéressé par l’art. Il a fait des études d’architecture, bien que ce fut une carrière qu’il haïssait. Il n’était pas présent durant la plupart des ouvertures de ses collections, fréquentait rarement les musées, et exprimait peu d’intérêt pour la littérature ou le cinéma. Il détestait le silence, et déclara la musique comme une grande source d’inspiration.

Le surréalisme est un thème important déjà dans les premiers travaux de Beksiński. Avant d’aborder des thèmes bien plus sinistres et menaçants, il photographie et ensuite peint des accouplements et des prostituées d’une façon déformée et abstraite. À cause de la censure sévère de la Pologne communiste, ces œuvres n’ont été vues que par un nombre très limité des spectateurs.

Ce n’est que plus tard dans sa carrière que Beksiński retrouve le succès, alors qu’il commence à effectuer des tableaux marqués par des images de la mort, de la pourriture, des paysages post-apocalyptiques, des êtres démoniaques ou surnaturels, souvent représentés sur un fond sombre et très détaillé. Il est majoritairement admis que beaucoup de ces images venaient des cauchemars de l’artiste, qui parfois même se réveillait dans la nuit et se mettait à peintre les horreurs restés dans sa mémoire.












Beaucoup de ses œuvres sont disponibles sur le Musée virtuel lui étant dédié.

Pour moi, c'est une bonne matière pour une future table Post-Apocalyptique et Horrifique, pas mal d'idées pour des décors et des ambiances sombres et glauques.